Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie
L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.
Tomas Alfredson - Suède - 2009
Critique publiée par ADCritique - le 14/03/2014AP critique cinématographique, LPO Mézeray,
Argentan
Note de la classe (7 votes)
Morse est un film qui se dilate dans le temps et raconte l’histoire d’un enfant, Oskar, qui est maltraité par ses camarades. Celui-ci rencontre une fille, Eli ; au fur et à mesure que l’histoire avance, nous découvrons qu’elle est un vampire. Les deux personnages s’aiment et ils vont jusqu’à se sauver mutuellement la vie...
« Morse », est une histoire montrant quelques scènes choquantes où des enfants sont blessés et se battent. Ce film nous montre bien l’évolution des films de vampires avec des décors toujours froids, bien faits et modernes. C’est une sorte de conte macabre pour enfant interprété avec une simplicité fascinante. C’est une histoire touchante qui nous montre le harcèlement de ce jeune garçon Oskar, très seul, qui rencontre cette jeune fille Eli. L’histoire qui se passe dans la neige, est très centrée dans un même endroit, l’immeuble d’Oskar. Ce film est aussi glaçant que le premier film de vampire, Nosferatu de Murnau qui est un film muet de 1922.
Bien tourné, ce film reste touchant bien que choquant à certains moments, le fait que Oskar soit harcelé et qu’Eli arrive dans les moments les plus difficile, pour Oskar, rend l’histoire attachante. On retrouve quelques rituels de vampires comme les vampires qui n’aime pas les friandises et les chats qui ressentent leur présence et qui ne les aiment pas… Aucun personnage du film ne représente ni le bien ni le mal car ils ont tous un côté mystérieux, même Oskar a des comportements bizarres.
Le réalisateur n’a pas voulu impressionner le spectateur par des effets spéciaux spectaculaires mais avec une histoire de vampire simple, froide…
A la fin du film, quand Oskar part avec Eli, Tomas ALFREDSON, le réalisateur, nous laisse imaginer la fin du film seul, nous nous demandons alors où vont-ils ? que vont-ils faire ? et c’est troublant...