Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie

L’Atelier critique propose aux élèves de Normandie de publier des travaux critiques dans le cadre de l’opération Lycéens et apprentis au cinéma en Normandie. Articles, débats audio, critiques vidéo et créations graphiques sont mis en ligne par les enseignants inscrits afin de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur et de mettre en débat leurs réflexions sur les films.

Certains l'aiment chaud

Billy Wilder - Etats-Unis - 1959

Critique publiée par SamSamSam - le 24/05/2017
Première COMV-BMA, LP Paul Cornu,
Lisieux

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Some like it hot (certains l’aiment chaud)

Parlons d’un des films majeurs des années 50, "Certains l’aiment chaud", une comédie romantique, dans les États-Unis des années 20, en pleine période de prohibition.

On nous raconte l’histoire de Jo et Jerry (Tony Curtis et Jack Lemmon), deux joueurs d’instruments de jazz, dans un petit orchestre de bar, qui tentant de nombreuses combines pour gagner de l’argent.
Et c’est quand ils décident de suivre,l’une des idées saugrenues de Jo, que le film commence. En voulant seulement récupérer une voiture, ils se retrouvent mêlés à une tuerie entre deux gangs de la mafia. Ils se font malheureusement repérés et doivent trouver un stratagème pour s’enfuir et survivre.
Ils se déguisent donc en femme, se renomment "Joséphine et Daphné" et intègrent un orchestre féminin partant pour un concert en Floride. Dans leur périple, ils feront la connaissance de Sugar (Marilyn Monroe), une chanteuse et joueuse de ukulélé dont ils sont vite attirés…

Difficile de détester ce genre de films. Il est drôle, il est énergique et il est vieux, ce qui lui donne du charme.

Le film ne vous fera pas mal aux cotes, la plupart du temps, on sourit aux vannes sans se poiler des situations cocasses ou les deux protagonistes masculins ont du mal à jouer les demoiselles. Une ou deux blagues sont mémorables mais bizarrement, ce n’est pas ce dont on se rappelle le plus. La réelle qualité du film est qu’il n’est plus tout jeune mais traite d’un sujet actuel, pas la prohibition, mais bien l’homosexualité, représentée par le couple étrange que forme Daphné et un personnage de milliardaire excentrique joué par Joe E. Brown. Chaque fois que le film se concentre sur eux, là, on se marre de l’un qui se sent devenir une femme et de l’autre trouvant les idées les plus grotesques pour séduire son/sa belle.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur la performance des acteurs, la plupart sont connus pour être bons. Je tiendrais juste à dire que même si Marilyn est, honnêtement, assez mauvaise en actrice, son personnage la rend particulièrement attachante, ses problèmes sentimentaux ressemblant bien trop à ceux de la malchanceuse célébrité.

Rien à dire sur les décors, à part que quand on vient du Sud, la plage de Floride ne nous fait pas tant d’effet mais un bon point pour les musiques, toutes des compositions de jazz, ou funk de l’époque, qui donne envie de danser (et ça le film l’a bien compris car il met des morceaux entraînants pendant que les personnages courent partout) et la voix de Marilyn Monroe qui a une jolie tessiture.